Critique de presse : Ulrike Northoff « Plaisir de jouer et fraîcheur ont caractérisé dimanche soir la soirée d’orgue d’Ulrike Northoff à la chapelle du château Solitude. L’organiste a avant tout démontré ses qualités d’interprétation à travers l’œuvre « Concerto de flûte pour orgue » du méconnu maître Christian Heinrich Rinck… Northoff a exploité avec virtuosité les possibilités peu étendues de jeu. Elles se sont avérées extraordinairement variées : Northoff a présenté un spectacle d’ orgue au jeu parfait et à la régistration riche en variations et a su partagé son plaisir de jouer. Elle a reçu les applaudissements mérités du public après avoir joué un rondeau éblouissant. … Lors de la sonate en La Mineur de Carl Philipp Emmanuel Bach, la représentation allègre de l’ effet d’écho s’est transformée en une expérience auditive rare. Northoff a fait rivalisé les deux claviers en allegro avec un rythme rapide et des accords pointus. Elle a offert au public un pur plaisir d’écoute sur une partition de François Clément Dubois Toccata. … Northoff a apporté une fraîcheur et une vie à l’orgue. Elle a joué avec de fines nuances de sonorités et une virtuosité merveilleuse. » Traduction d’un extrait du journal Stuttgarter Nachrichten / LKZ |
« L’organiste originaire de Heidenheim dans le Wurtemberg, Ulrike Northoff, a ouvert le festival d’orgue avec un programme riche en tradition nous faisant voyager à travers la littérature allemande (Buxtehude, Bach, Reger et Mendelssohn-Bartholdy). Ce n’est pas par hasard qu’on a invité au concert intitulé « Baroque et romantisme allemand » une artiste originaire de la région restée si longtemps marquée par l’influence du compositeur Buxtehude. L’organiste a surpris par son improvisation sur des œuvres de la littérature baroque et une régistration originale et haute en couleurs. Le choral rarement joué de Max Reger « Wie schön leuchtet der Morgenstern » op. 67/51 et « Sollt ich meinen Gott nicht loben » op. 67/38 ont marqué le concert mais ce dernier a atteint son apothéose avec la sonate en si bémol majeur de Mendelssohn op.65/4 jouée brillamment. Ulrike Northoff a proposé ce programme dramaturgique de manière admirable et le public l’a remerciée par de longs et persistants applaudissements, allant jusqu’à réclamer un rappel. » Traduction d’un extrait du rapport du festival d’orgue international de Brünn en République Tchèque, 2007, extrait de la revue de musique Opus musicum |
« Deux grandes artistes se sont retrouvées à la cathédrale. Ulrike Northoff, qui est aussi la directrice artistique du programme musical de renommée « Musik im Schloss », a prouvé la diversité et la richesse de nuances de ses capacités, aussi bien en tant qu’accompagnatrice qu’en tant que soliste. Elle a interprété avec brio le concert en la mineur de Vivaldi, qui fut transcrit pour l’orgue par Bach. L’organiste a merveilleusement et délicatement joué l’adagio pour passer ensuite à un allegro plein d’entrain. Les deux musiciennes ont également fait très bonne impression lors de leur duo grâce à leur excellent jeu et à une bonne entente musicale. Leur préambule « prélude en mi majeur » de Bach, tout comme le « concerto de dos organos » de Joseph Blanco un dialogue entre harpe et orgue et l’ « adagietto en fa majeur » de Gustave Mahler ont été un pur plaisir. Le public de Meldorf a intensément vécu ce concert d’été et écouté avec une grande émotion et une grande reconnaissance sa musique. » Traduction d’un extrait du journal Dithmarsche Landeszeitung |
« Le premier récital intitulé « Baroque et romantisme allemand » a été interprété par l’organiste allemande Ulrike Northoff. Les œuvres de Dietrich Buxtehude, Jean Sébastien Bach, Robert Schumann, Max Reger et Felix Mendelssohn-Bartholdy étaient au programme. L’organiste a présenté une interprétation parfaite et une régistration originale. » Traduction d’un extrait du compte-rendu du festival d’orgue international de 2007 en République tchèque à Brünn, revue musicale Hudebni rozhledy-avis musicaux |
« Le prélude de Jean Sebastien Bach et Fugue en mi mineur BWV 548 ont marqué le début du concert : un jeu fluide, sans fioriture, et bien rythmé. … L’imagination de Max Reger pour le choral « Wachet auf, ruft uns die Stimme » op. 52, Nr. 2 … Elle joua Fugue avec énergie … Un plasir de jouer perceptible … On pouvait également sentir une identification personnelle dans l’œuvre datant de 1931 « Apparition de l’Eglise éternelle » d’Olivier Messiaen. Ce dernier donne l’impression d’une « apparition » détachée de la réalité à travers les répétitions pour ainsi dire méditatives des accords, que l’organiste originaire de Heidenheim a su rendre de manière adéquate et dans un apaisement mesuré. Ulrike Northoff a créé un point de contraste « antiméditatif » avec le « Scherzo symphonique » op. 55, Nr. 2 d’Alexandre Guilmants. … L’impression positive d’un Scherzo enthousiasmant et impressionnant. » Traduction d’un extrait du journal Frankfurter Allgemeine Zeitung |
« Sa diversité est apparue au travers de son programme traditionnel. » Traduction d’un extrait du journal Schwäbisches Tagblatt, Tübingen |
« …La soliste a présenté des compositions qui correspondaient parfaitement à l’orgue et qui se mariaient stylistiquement à la perfection avec l’ambiance créée par la merveilleuse architecture de l’église du château. » Traduction d’un extrait du journal Bad Homburg Woche |
« … Avec les œuvres des deux fils de Bach… : La sonate Nr. 4 en la mineur de Carl Philipp Emmanuell a, dans ce son clair, autant gagné en présence que les variations de « Morgen kommt der Weihnachtsmann » de Johann Christoph Friedrich en gaieté. … Le clou du spectacle a été marqué par les improvisations de Northoff sur le choral de l’avent « Die Nacht ist vorgedrungen » et « O Heiland, reiss die Himmel auf » qui lient des strophes atonales et tonales. » Traduction d’un extrait du journal Frankfurter Allgemeine Zeitung |
« La diplômée de musique sacrée de Bad Hombourg Ulrike Northoff … a accompagné à l’orgue Walker anglais Laure Reviol dont elle a épousé la voix de manière délicate. Elle a également joué avec aisance et gaieté les morceaux solo de John Stanley. » Traduction d’un extrait du journal Frankfurter Rundschau |
« Deux solistes de renommée se sont tenus aux côtés de l’orchestre présent sur la scène internationale et ont complété la soirée de sons riches en nuances grâce à la maîtrise virtuose de leur instrument respectif : Ulrike Northoff, à l’orgue, n’est pas seulement intervenue techniquement par son interprétation à plusieurs reprises dans le déroulement de la série de concerts, mais était aussi responsable de la direction artistique. Son jeu était empreint d’une régistration stylistiquement parfaitement adaptée et d’une précision technique chevronnée. Rainer Kussmaul, au violon, compte parmi les grands maîtres de sa discipline, dans laquelle il s’est spécialisé et consacré à la musique baroque. Après son solo, les applaudissements ne voulaient cesser, si bien qu’il a remercié le public par un supplément. Dans l’ensemble, les solistes de Bach ont brillé lors de ce concert de par leur unité stylistique, leurs interprétations grandioses et un choix de programme impeccable. Une soirée merveilleuse. Frankfurter Neue Presse |
« Tantôt impétueux, tantôt doux, tantôt élégiaque, tantôt rapide » Bad Hombourg. Samedi soir, orgue et orchestre sont parvenus à une symbiose exaltante lors du concert de la série « Musik im Schloss ». L’Orchestre Beethoven Académie de Cracovie a joué avec un élan jeune et une précision de maître sous la direction de Pawel Przytocki et ravi le cœur des spectateurs ; Ulrike Northoff a brillé à l’orgue et au clavecin. Pour y arriver, l’organiste a du parcourir un grand chemin, traverser l’église du château et monter ses 18 marches pour enfin parvenir au roi des instruments un petit contretemps dans le déroulement du concert, pour lequel le public a été richement dédommagé. Qu’Ulrike Northoff, ayant pris place à l’orgue, ait tourné le dos au chef d’orchestre, n’a d’aucune façon altéré l’harmonie. Car l’organiste pouvait, grâce à une transmission par caméra vidéo, garder les yeux fixés sur les mouvements de Przytocki. Lors du concert en sol majeur pour orgue et orchestre de Carl Philipp Emanuel Bach, Northoff a fait briller le bijou de l’église du château, l’orgue Bürgy, de toute sa splendeur. Bien que l’orgue ait été l’instrument préféré de Jean Sébastien Bach, son deuxième fils n’a pourtant composé que deux concerts pour orgue et orchestre, mais ainsi emprunté de nouveaux chemins musicaux (le préclassicisme). Les rares œuvres pour orgue nées de sa plume reflètent le nouveau goût musical de son époque, où l’orgue a été relayé au second plan par le piano forte. Une évolution qui apparaît, avec Norhoff à l’orgue, à peine compréhensible. Le roi des instruments est entré dans un dialogue splendide et coloré avec l’orchestre ; Northoff a fait retentir l’orgue de manière tantôt impétueuse, tantôt douce, tantôt élégiaque, tantôt rapide. Elle a impressionné par une manière de jouer effarante, dynamique et fraîche, qui donne à l’orgue une vivacité fascinante. L’orchestre fondé en 2003 en tant qu’orchestre de chambre de Cracovie a préparé un régal pour les oreilles des spectateurs avec la sérénade pour instruments à cordes en mi majeur, opus 22 d’Antonin Dvorak. Le public s’est délecté de ses sons mélodiques pleins d’une joie débordante et d’une passion déchaînée. A la fin du concert, des applaudissements prolongés ont retenti pour célébrer un événement musical hors du commun. Frankfurter Neue Presse 2007 |